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Grâce à votre engagement, il y a un OpenSunday à Illnau-Effretikon dès cette saison. Comment cela s’est-il fait ?

Cela faisait déjà longtemps que nous étions en contact avec la Fondation IdéeSport pour différents programmes. La crise liée au COVID-19 s’est accompagnée d’un manque de possibilités pour les enfants de bouger et de se défouler. Cela nous a mis face à la question de comment mettre des espaces adaptés à disposition des enfants. En parallèle, nous avons reçu des demandes concrètes de la population – de Monsieur Harder, en l’occurrence. Comme nous réfléchissions déjà depuis longtemps à réaliser un projet de ce type, il a trouvé une grande résonnance à l’administration municipale. C’est comme ça que tout a commencé.

Quel rôle avez-vous joué dans la création de l’OpenSunday ?

J’ai porté le projet au sein de l’administration. J’ai donc fait les clarifications qu’il fallait, et j’ai veillé à ce que le financement et les autres conditions nécessaires soient assurés. Une part importante de mon travail a consisté à communiquer à l’interne et à l’externe, à réseauter, et à faire connaître le projet à toutes les actrices et tous les acteurs impliqué·e·s. Enfin, il était important de déterminer les contraintes du projet : qu’est-ce qui était de l’ordre du possible, quelle école se prêtait à accueillir le projet, quels publics cibles viser, et bien d’autres questions encore.

Connaissiez-vous déjà la Fondation IdéeSport ? Si oui, comment ?

J’avais déjà découvert le projet MiniMove lors d’une rencontre de réseau du domaine de l’encouragement précoce, et nous le connaissions aussi à l’interne. En parallèle, le domaine Animation jeunesse de la ville avait déjà collaboré avec IdéeSport il y a quelques années. La Fondation IdéeSport et ses projets étaient donc déjà bien connus à la ville, et ce par différents canaux.

Quelle lacune dans l’encouragement de l’enfance et de la jeunesse l’OpenSunday comble-t-il dans votre commune ?

Je dois dire que la ville d’Illnau-Effretikon dispose déjà d’une offre large d’activités sportives et de loisir pour les enfants et les adolescent·e·s. Nous avons beaucoup d’associations qui marchent très bien et au sein desquelles les enfants s’engagent et participent activement. Mais il est vrai que le dimanche après-midi, en particulier en hiver, paraissait le moment parfait pour mobiliser autant les enfants qui sont déjà membres d’associations que ceux qui ne peuvent pas participer aux activités en semaine. Par ce projet, nous voulons ouvrir la porte d’une vie saine et plus active aux enfants. L’OpenSunday complète très bien l’offre existante.

Qui d’autre a participé à faire naître ce projet ? Comment s’est passée la collaboration avec IdéeSport ?

Nous avons eu des contacts étroits avec M. Markus Harder, un habitant de la commune. Nous avons aussi été en contact avec différentes associations pour entendre leur avis sur la situation. La collaboration entre les différents services de l’administration a joué un rôle essentiel : sans elle, nous n’aurions pas pu assurer un déroulement aussi aisé. En outre, nous avons pu compter sur le soutien des responsables des départements concernés et du conseiller municipal en charge du département Société, Samuel Wüst. Sans cette collaboration étroite et harmonieuse, le projet n’aurait pas pu être réalisé aussi rapidement et facilement.

La collaboration avec IdéeSport est en tout temps très agréable. Les responsables de projet sont engagé·e·s et se montrent très compétent·e·s. Ils et elles communiquent toujours de manière ouverte, franche et transparente avec le groupe de planification du projet.

Quels défis avez-vous rencontrés ?

Le financement du projet a posé un défi. Nous avons toutefois la chance de disposer d’un fonds municipal à Illnau-Effretikon qui nous permet de soutenir des activités pour les familles, la jeunesse et l’enfance. Grâce à cela, nous avons pu réaliser le projet très rapidement et de manière relativement simple. Ensuite, il fallait mobiliser toutes les actrices et tous les acteurs. C’est parfois un défi, mais en l’occurrence, il n’y a presque pas eu de complications, car la collaboration était très proche et transparente.

Quel est votre souhait pour la première saison du projet ?

Nous souhaitons aux enfants, mais aussi aux seniorcoaches et juniorcoaches, bien des heures de plaisir à jouer et faire du sport. Pour les jeunes qui prennent peut-être pour la première fois des responsabilités en assumant une fonction le dimanche après-midi, ce n’est pas seulement une chance de gagner un peu d’argent de poche, c’est aussi l’occasion de faire leurs premières expériences en tant que coaches.

Quel conseil donneriez-vous à d’autres fonctionnaires qui aimeraient voir un tel projet naître dans leur commune ?

Accrochez-vous ! Un projet comme celui-ci est fantastique pour le vivre-ensemble ; pour les enfants, qui peuvent jouer et pratiquer une activité physique ; pour les jeunes, qui sont formé·e·s comme coaches ; et pour les parents qui savent que leurs enfants passent l’après-midi à l’OpenSunday. L’essentiel est de faire ressortir les avantages et de trouver des personnes prêtes à s’engager à vos côtés. Parfois, cela prend quelques essais, mais ça vaut la peine !